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Le Potager de la Récré...

Allègre est connu pour ses vestiges médiévaux, la Potence, la Porte de Monsieur, plusieurs tours dont une « Poterne » (tour et porte). Ce sont les restes du château des Tourzel.
Cet ensemble de 23 tours et trois zones enceintes a commencé peu après 1393, date à laquelle Morinot de Tourzel détint tous les droits sur la baronnie des d'Alegre initiaux.
En 1435 (quatre ans après la mort de Jeanne d'Arc) on est certain que le tout était achevé puisqu'à cette date huit familles sont autorisées à construire chacune un hôtel particulier dans la première enceinte, leurs manoirs aux environs d'Allègre ayant été détruits lors des Guerres de Cent Ans (Chardon, le Chier, Pouzols, Bar ainsi que Courbière et Pinet, Chambarel, la Clède)
Ce fut le cas de l'hôtel des Saihans qui englobe la tour de gauche de la Porte de Monsieur vue du Sud. L'hôtel passa aux Mozac par mariage à une génération suivante...
Beaucoup plus près de nous l'hôtel particulier devint hôtel tout court avec l'auberge Destable, chez Tibo (ou Qibo selon la façon de le dire).
En 1981 Claudine et Roland y installèrent leur "Café du Marché".
On allait "chez Puech" ... ou chez Tibo, car les sobriquets donnés à une famille s'attachent souvent à leur maison, et y restent, même quand les propriétaires ont changé.
Le Café du Marché faisait salle comble, notamment les jours de fête et le marcredi matin, jour du marché sur la bien nommée Place du Marchédial.
Mai 2011. Courageusement, bravant le mouvement qui semblait alors voir descendre les commerces du bourg vers "le bas d'Allègre", et bravant une remarque d'une personnalité d'Allègre "vous feriez mieux de descendre", Alain et Coralie ont entamé une grande opération travaux et décapages.
"La Récré", tel est le nom du salon de thé-restau qu'Alain et Coralie ont ouvert au rez de chaussée du vieil hôtel de Mozac : jeunesse et respect des traditions locales et de ce bourg d'Allègre qu'ils aiment tant.
Que se passe t'il quand on fait de si grands travaux dans une si vieille bâtisse ?
Toc toc toc...
Tiens ça sonne creux ?
On casse... on s'étonne !
Et voilà qu'au fond d'un placard une petite alcôve en pierres apparaît. On agrandit l'ouverture, on nettoie, on maçonne...
On découvre une pierre percée de deux trous de 20cm de diamètre supérieur. L'un très conique. L'autre, formé d'un creux percé de petits trous à la manière d'une écumoire. Au dessus de la pierre, une cheminée. Sous la pierre, un espace maçonné, carré, protégé par une pierre sur champ.
Mékèce ?
Un potager. Ou si on complète, un « brasier-potager ». Bref, la cuisinière d'avant-hier !
On mettait des braises brûlantes en bas, dans le brasier. Elles chauffaient la pierre et, sur les trous, on posait le chaudron (le pot), la poêle (la padèle).
Dans le pot on mitonnait "les potages" : potées de toutes sortes et soupes épaisses, ragoûts cuits lentement et gardés au chaud comme au coin du fourneau-bouilleur... à côté des esclos !
Souvent les potagers étaient placés sous un fenestrou.
Ici, c'est plus rare, il est surmonté d'une cheminée, ce qui fait penser à une construction du XIXe s plutôt qu'à un ensemble plus ancien.
Une belle surprise, qui dormait-là et ajoute au charme de cette vaste salle si accueillante.
Tant pis pour le fantôme...

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1828 : une expérience au Mont Bar

Les déforestations de l'Amazonie comme de la Nouvelle Guinée montrent à quel point pluie et ruissellements lessivent vite la mince épaisseur de terre arable et d'humus qui couvre le sol. De même lorsque les sillons se font dans le sens de la pente. En absence de couverture herbeuse ou d'arbres, rien n'empêche le ravinement et l'apauvrissement du sol.
Le texte que René Bore nous apporte montre que nos anciens le savaient, mais ne l'appliquaient pas partout, peut-être à cause de l'étroitesse de la plupart des parcelles. En 1828, fut menée une expérience de boisement et de labour perpendiculairement à la pente. A force d'homme et avec des boeufs. Au risque de verser, les tracteurs actuels ne permettent plus ce travail dans les pentes raides du Mont Bar.
Le site que décrit ce texte longe la limite des communes de Céaux et d'Allègre, descendant du bord extérieur du cratère jusqu'au chemin du pied de Bar. Le terrain est ensuite plus plat vers le ruisseau de Fonteline, vestige de l'étang de Pralong, et vers la route qui file vers Pinet et Céaux.
La photo ci-contre montre la totalité de cette zone.
Lisez le récit de cette expérience dans le document pdf ci-dessous, en patientant quelques secondes pendant son ouverture... Merci.


 1828_experience_mt_bar.pdf

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Le pont à bascule d'Allègre et son pavillon. 1874-1960.

Droit de place, de pesage et de dimensions, ont existé depuis des temps anciens.
A la fin du XIXe s, la ville d'Allègre met en place des systèmes de pesage modernes. Le plus important est le "poids public" ou "pont à bascule" qui va fonctionner près d'un siècle avant de connaître une destination bien différente.
La proposition d'un particulier, le sieur Coudert-Coniasse, maître d'hôtel est à l'origine de cette création.
Le 10 août 1874...
S'appuyant sur des archives solides, René Bore nous raconte "la saga" de ce charmant petit bâtiment que nous connaissons tous... mais si peu, en définitive...
Lisez le document pdf ci-dessous, et merci de patienter quelques secondes car c'est un document illustré de 28 pages que René Bore nous livre ici !


 histoire_du_pont_bascule_d_allegre.pdf

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Une bascule mystère...?

Une bascule, qu'y a t'il dans une bascule...?
On le sait quand elle est ouverte.
Et une bascule qui n'existe plus, quand elle est ouverte, on sait où elle était, on la voit... et peut-être regrette-t'on que ait disparu.
Observez bien cette photo en noir et blanc confiée aux Amis d'Allègre par Jacky Gay... et ouvrez le document pdf en dessous, qui vous explique où était ce pesage des veaux. Merci de patienter si le document pdf met quelques secondes pour s'ouvrir.


 bascule_place_de_la_halle_couverte.pdf

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La tueille du berger...

Elément significatif du Patrimoine Paysan, la tueille du berger interpelle et fait réfléchir.
La tueille, on dit aussi teuille, était la mini roulotte qu'on installait sur les lieux de pacage des brebis, parfois fort éloignés de la ferme. Le berger y vivait et y dormait, avec ses chiens, au contact du troupeau qu'il gardait pour le compte d'un ou plusieurs fermiers.
Un des buts de la fête de La Néira des Volcans d'Allègre est de montrer ce monde des bergers. C'est pourquoi nous avons construit une tueille en 2008 et une autre en 2009. Il y en aura d'autres... dont certaines fort surprenantes ! On pense avec émotion au berger qui y vivait...
Le monde des bergers et des brebis vous intéresse ? Visitez régulièrement notre site ami :
www.brebis-noire-gaec-combe-azou.org
Photo ci-contre : un joli jouet ! Les maquettes de tueilles attirent beaucoup petits... et grands ! Photo Jean Claude brunelin. 2010.
Et pour en savoir plus, lisez la version enrichie du document pdf. ci-dessous, en patientant quelques secondes, le temps de son ouverture car il correspond à plusieurs pages de texte abondamment illustré...


 la_tueille_du_berger.pdf

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